08/12 Le rocher de Roquebrune dans toute sa splendeur
Peu de temps après les inondations, la nature pense ses plaies. Le site est encore très marqué par les dernières intempéries. On peut encore s’imaginer à quel niveau l’eau est montée et c’est plutôt effrayant.
C’est donc dans une nature gorgée d’eau que nous découvrons le Rocher de Roquebrune. Reste vocanique de ce qui a pu se passer il y a 250 millions d’années au permien.
Après quelques minutes d’échauffement sur un petit sentier montant tranquillement, celui-ci devient plus pentu et plus caillouteuxet nous mène aux premières mains courantes pour aller au sommet des trois croix. La montée est toujours plus facile que le descente !
Mais quelle vue au sommet !! entre la plaine de l’Argens, la mer et les sommets du Mercantour au loin, puis l’Esterel et le Haut Verdon. Pas de vent, c’est un bonheur. La problématique, on l’a rencontre à la descente, mains courantes, chaines. Pas facile. Mais à force de courage et d’abnégation, nous sommes arrivés finalement à l’endroit prévu pour déjeuner..Une pause bien méritée.
La descente se fait par un petit sentier à peine marqué, qui nous fait rejoindre le GR. Nous passons devant une curiosité géologique (d’anciennes cheminées magmatiques) érodée par les éléments.
Nous continuons notre périple en direction de la grotte de l’ermite. Quel surprise, il nous attend devant sa grotte !!!. Ce n’est pas l’ermite “original” qui à 95 ans et qui s’est retiré, mais un autre qui a pris la relève depuis moins longtemps, mais a aménagé la grotte, avec un poêle pour se chauffer et une sortie d’eau (eaux de sources du rocher).
Une vie simple et recluse du monde moderne pour y méditer longuement. La descente aux voiture pas un petit sentier au milieu des sources clôturera cette magnifique journée.
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Yohann Accompagnateur en Montagne, Guide Terres d’Emotions.
