Ce dimanche 16 juillet la fraicheur des alpages est recherchée. Au-dessus du village de Belvédère dans la Vésubie, on emprunte une piste carrossable de 6 km, pas toujours en bon état, et on se gare juste avant la Vacherie de Férisson. Au retour, promis, on s’achètera un bon fromage !
Nous démarrons notre randonnée derrière la Vacherie par une montée progressive devenant plus raide, en direction de la Cime de la Valette de Prals (2496 m). La promesse d’un panorama magnifique sur les secteurs des Merveilles, Boréon, Vésubie et Gordolasque, nous encourage à couper par le cirque de Férisson. Là, une grande croix en bois fait office de carrefour et marque notre arrivée à la Baisse de Férisson (2254 m) laissant se dégager une vue magnifique sur l’emblématique Gélas (3143 m), mais également en contrebas, sur le sanctuaire de la Madone de Fenestre. Un petit criquet (Jiminy ?) semble vouloir nous accompagner. La « voix de notre conscience » nous guide sur un chemin en balcon au-dessus du cirque de Férisson bordé de fleurs : millepertuis, œillets, , joubarbe, pédiculaire, et même un champ d’arnica.
Direction la cime de la Valette. La vue se dégage sur le massif des Merveilles, de la Gordolasque et sur le Gélas. La Cime de la Vallette de Prals (2496 m) orné d’une belle croix, nous offre une vue magnifique sur les sommets comme le St Robert, le Gélas, le Ponset et le Mont Neiglier, la Cime Paranova, le Grand Capelet, le Bégo, la Cime du Diable et le Capelet Supérieur. Nous faisons la pause déjeuner ICI, c’est trop beau. Il faut prendre le temps d’admirer. Petit aperçu sur les lacs de Prals un peu plus bas (2269 m). L’air se rafraichit, soudain une brume blanche s’avance vers nous, masquant les cimes alentours. Il se dégage alors une atmosphère étrange, presque mystérieuse. La visibilité étant plus restreinte, nous portons notre regard à nos pieds et apercevons quelques fleurs de génépi nous rappelant ses propriétés stimulante et tonifiante. Le retour se fait hors sentier sans marquage, par un sentier à peine marqué, qu’autrefois les bergers empruntaient. Les sifflets des marmottes nous rappellent que nous sommes sur leur territoire, certaines courent de terrier en terrier. Chose promise, chose due, arrivés à la vacherie, nous nous offrons un morceau de fromage de ferme afin de le déguster à la maison en pensant à cette belle journée d’été passée dans une ambiance de sympathiques randonneurs. Nous quittons ce bel endroit et jetons un dernier coup d’œil sur ce village médiéval de Belvédère, vue de la route puis en le traversant. Au départ de la vacherie, cela a permis d’offrir une randonnée dans un coin de nature merveilleux dont l’accès peu facile a permis d’en faire une rando sans difficulté.
Merci à Christine pour le texte et le photos.
Yohann clubrando06
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