WE refuge de Gialorgues -entre Tinée et Var

WE exceptionnel aux refuge de Gialorgues, inédit et lié à une replanification audacieuse.

Et pourtant un imprévu vient ternir le programme dès le début du WE : un éboulement dans la vallée de la Tinée. Impossible de rejoindre St Dalmas le Selvage. Obligation de partir sur Estenc. Après avoir récupéré les clefs du refuge, la deuxième difficulté est de monter du bois pour espérer allumer le poêle pour pouvoir se réchauffer. C’est donc armer de 2-3 bûches par personne que nous entamons la montée.

Les crêtes du cheiron -Gréolières

Nouvelle randonnée raquettes de cette saison d’hiver 2024, qui touche à sa fin, le printemps pointant le bout de son nez la semaine prochaine. La neige tombée en abondance la semaine passée avec plus de 1m50 par endroit offre une expérience devenue rare dans les préalpes de Grasse. Une montée tranquille sur les pentes du cheiron dans une neige abondante mais commençant à montre des signes de “fatigue”. Une belle vue, une fois arrivés sur la ligne de crête sur la vallée du loup et au nord tous les massifs du Mercantour du haut Verdon à la haute Roya. Une belle vue de profil avec tous les sommets laissent entrevoir les nombreuses vallées. Déjeuner au sommet face à une vue imprenable. Une belle sortie dans les partie les plus à l’ouest de la station et restant très sauvages. Quelques vautours dans le ciel.Un groupe de qualité, un bon état d’esprit,de partage et de convivialité qui se termine par un verre de l’amitié au soleil !

Vallon de Valmasque – Casterino

Les dernières chutes de neige remontent à plus de 10 jours. Les températures sont assez clémentes et la neige a déjà disparu en face sud. Elle reste présente en face nord à partir de 1700 m, mais pour combien de temps ? Ce dimanche c’est l’occasion de continuer la raquettes en démarrant presque Raquettes au pied, en évitant les vallées dédiées au ski. Ici à Casterino, c’est plus tranquille, même si le chemin pour y aller est long.
Montée tranquille par le vallon de Valmasque. cela se corse arrivé dans les D+250 m avant le refuge. Mais la randonnée est longue alors on s’arrête à 13h sur un plateau non loin du refuge. Le paysage est magnifique et immaculé. Nous avons suivi une trace, mais c’est comme si nous la faisions, peu de monde étant passé dans la semaine. Nous avons fait un peu la trace pour choisir notre chemin. Un soleil généreux, une neige de qualité, un très bonne randonnée raquettes qu’il faut apprécier car la neige se fait rare de plus en plus

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Collet de Burente. Hameau de Roya

L’automne s’est bien installé dans nos montagne. Les mélèzes perdent peu à peu leurs aiguilles. Les feuillus ont déjà perdu toutes leurs feuilles sauf à basse altitude où les couleurs jaunes contrastes avec le vert des conifères.

Nous remontons le vallon du riou, torrent ponctué de nombreuses cascades avec une eau limpide. La pente s’adoucit en sortie de forêt, les granges d’autrefois sont disséminées un peu partout sur des bordures de crête où jadis les cultures en restanques animaient le paysage. Ici une bergerie en ruine, d’autre granges servant au fourrage. La présence de l’homme autrefois contraste avec l’absence de randonneurs sur ce lieu de montagne laissant découvrir la barre nord du Mounier au fur et à mesure de notre avancement.

Tête de Pibossan. Sommet de la Roudoule

Une belle boucle au départ de Léouvé, un petit hameau perdu au fin fond de la vallée de la Roudoule. Cette rivière témoin des mines de cuivre ouvertes en 1860  et pendant 25 ans a fait peupler les nombreux hameaux aux alentours. Une vie dure de labeur.
Après la montée au col de Roua, le sentier nous mène au collet de larmelle. Sur la ligne de crête c’est une vue magnifique sur les sommets enneigés de la vallée du Var. Les petits villages alentours se distinguent. Guillaume, Vieux sauze, Haute Mihubi…
Le sommet se résume à une crête dégarnie où se trouve une antenne de communication. Sentier facile dans le sous bois. Même si le sentier n’est pas tracé sur la carte, il reste néanmoins facile à trouver.
Lors de la rando, une battue est organisée. Malheureusement un jeune cerf n’a pas réussi à s’échapper.
Les points de vue sont magnifiques. La descente se fait en face sud en direction du hameau en ruine d’ Amarines. Seul quelques granges et une chapelle tiennent debout. Le sentier emprunte le GR pour nous faire revenir aux voitures.
Yohann Accompagnateur Terres d’émotions

WE Bivouac -Tour du Malinvern

Départ D’Isola 2000 pour ce tour du Malinvern et une petite montée à la baisse du druos en passant par les lacs de Terres rouge. Le soleil est bien présent et éclaire les montagnes encore enneigées. Les lacs Valscura s’illuminent de leur eaux turquoises.

Le pique nique est pris au lac, le paysage est magnifique. Une sieste s’impose avant la remontée au pas de Valscura qui nous emmènera au lac Malinvern. La montée est en zig zag , après déjeuner , la montée est rude et le  col est le bien venu.

Quelques névés en face nord nous obligent à la prudence, d’autant que la pente est raide. 350 m plus bas nous voici au lac Malinvern où nous installons le bivouac au bord du lac. Une baignade s’impose, même si l’eau est froide, mais ça nous fait du bien à tous en guise de décontraction des muscles.

3 tentes sont plantées ainsi qu’une bâche pour éviter la rosée du matin sur les duvets. Étant hors d’un parc national, nous ferons un petit feu histoire de se réchauffer un peu en fin de soirée. La nuit se passe, pas de vent, à une bonne température.

Le lendemain, levé 7 h pour préparer le pdj et tout replier pour aborder cette nouvelle journée. D’abord en descente jusqu’au refuge Malinvern, où un petit arrêt de 25 min sera fait pour bien se préparer psychologiquement pour une remontée de 600 m jusqu’au pas d’Orgials. D’autant que la montée se fait au soleil.

Arrivés au lac d’Orgials, une petite pause avec une vue magnifique. Beaucoup marmottes de part et d’autres du sentier, quelques bouquetins et des chamois. Le pas d’Orgials fatigue les organismes, le soleil tape, alors c’est en redescendant du pierrier et au bord d’une source miraculeuse que nous déjeunons et prenons notre temps pour aborder la fin du parcours avec une remontée au col e la lombarde et une descente vers Isola 2000.

Le parcours passe dans quelques pierriers, des montées subites et une arrivée aux voitures à 16h40. Une fin de parcours éprouvante, mais un paysage magnifique tout au long de ces deux jours.

Une bonne expérience pour l’ensemble des participants dans ce parcours à une altitude moyenne de 2000 m d’altitude pour 21 kms et 1717 m de dénivelées positives

Yohann Accompagnateur Terres d’émotions
C’est donc en descente que la randonnée commence pour aller à la vacherie de Mollières qui fait la jonction avec le sentier qui remonte au col du barn. Le soleil est omniprésent mais s’efface peu à peu en cette fin de matinée, non sans être trop menaçant. Mais tout de même les nuages nous obligeront à ne pas rester trop longtemps au lac par peur d’une averse.
Donc dans la montée au lac du Barn, les fleurs sont nombreuses, les myrtilles sont en fin de floraison et les fruits ne sont qu’au début. A noter que le myrtillier se promet à une bonne récolte.
L’eau est omniprésente, les cours d’eau sont chargés du fait des nombreux orages et des névés restant en ce début de printemps. Les marmottes se font entendre.
Puis nous arrivons au lac, majestueux, bien caché au pied des montagnes à quelques mètres du sentier. Invisible derrière une forêt de mélèzes, le lac est au sommet de sa côte maximale. L’eau est claire et un peut fraiche à la baignade !
Au retour, nous découvrirons la grassette, une des plantes carnivores du Mercantour, où elle piège les insectes grâce à des glandes odorantes et gluantes.
Le retour se terminera par un verre bien mérité à st Martin Vésubie.
Une randonnée très sympathique sans grande difficulté, facile et accessible et printanière

Le Sommet du countent et sa forêt de hêtres

près 1h45 de route nous voilà enfin au colle Melosa, et déjà beaucoup de voiture ! Comme quoi il faut s’attendre à voir du monde. Au final juste un groupe d’italien que nous avons suivi puis croisé, puis dépassé, puis perdu et retrouvé tant nos parcours ont été différents, même si nous sommes arrivés en même temps au sommet !

Le parcours débute par un sentier en parallèle du sentier indiqué et déjà une petite mise en jambe avec des mains courantes. Le sentier taillé dans la roche, puis le pas de l’incise et c’est une grosse partie déjà de faite. Reste le plus dur, la montée au sommet.

Et ce n’est pas une mince affaire, il faut mettre un peu les mains avant d’arriver au sommet. La vue est extraordinaire ! de la mer à la montagne, toute la vallée de la Nervia. On distingue la roya au loin, les sommets enneigés du Marguareis, de la vallée des Merveilles, et aussi plus près de nous le sommet de Marta.

La descente se fera par la voie Alpine (la voie choisie par les italiens pour monter). Cette descente demande d’être très concentré, le chemin est équipé de mains courantes.

Le retour se fera par le contournement du mont Peïrevielle et une petite sieste à un petit col qui donne sur le colle melosa. Le soleil fait place au brouillard, mais globalement le temps a été très correct.

Une belle randonnée sur la crête frontalière où l’on change de pays à de nombreuses reprises.

Partis au départ du vallon de Bouyon, nous atteignons rapidement le canal de vegay. Construit en 1954, ce canal long de 21 kms prend vie à la cascade de vegay, traverse la montagne dans de multiples tunnels pour arriver à la station d’épuration de Bouyon. Delà, cette eau traitée repart en direction du sud par la canal de la gravière pour alimenter jusqu’à St Jeannet.

Une eau providentielle pour tout un territoire.

Situé derrière le pic du cap roux et le rastel d’Agay, les pics du perthus oriental et occidental culminant à 274 m offrent une vue imprenable sur la baie de St Raphaël. Le parcours passe par un petit étang où le lotus a élu domicile, traverse des forêts d’asphodèle, des gorges étroites comme le ravin du Perthus et pour finir le sommet du Perthus.

Le printemps est arrivé dans cette zone protégé de 140 km2 sur les 320km2 que compte le massif de L’Esterel. Ce massif vieux de 230 millions d’années à la géologie particulière avec des monolithes correspondant à d’ancienne cheminées éruptives; coloré par la ryolithe rouge témoin de 30 millions d’année de volcanisme.

Et puis après le déjeuner, la baignade dans une eau rare et providentielle, fraiche mais au combien agréable.

Le Toraggio – un sommet mythique de Ligurie

près 1h45 de route nous voilà enfin au colle Melosa, et déjà beaucoup de voiture ! Comme quoi il faut s’attendre à voir du monde. Au final juste un groupe d’italien que nous avons suivi puis croisé, puis dépassé, puis perdu et retrouvé tant nos parcours ont été différents, même si nous sommes arrivés en même temps au sommet !

Le parcours débute par un sentier en parallèle du sentier indiqué et déjà une petite mise en jambe avec des mains courantes. Le sentier taillé dans la roche, puis le pas de l’incise et c’est une grosse partie déjà de faite. Reste le plus dur, la montée au sommet.

Et ce n’est pas une mince affaire, il faut mettre un peu les mains avant d’arriver au sommet. La vue est extraordinaire ! de la mer à la montagne, toute la vallée de la Nervia. On distingue la roya au loin, les sommets enneigés du Marguareis, de la vallée des Merveilles, et aussi plus près de nous le sommet de Marta.

La descente se fera par la voie Alpine (la voie choisie par les italiens pour monter). Cette descente demande d’être très concentré, le chemin est équipé de mains courantes.

Le retour se fera par le contournement du mont Peïrevielle et une petite sieste à un petit col qui donne sur le colle melosa. Le soleil fait place au brouillard, mais globalement le temps a été très correct.

Une belle randonnée sur la crête frontalière où l’on change de pays à de nombreuses reprises.

Partis au départ du vallon de Bouyon, nous atteignons rapidement le canal de vegay. Construit en 1954, ce canal long de 21 kms prend vie à la cascade de vegay, traverse la montagne dans de multiples tunnels pour arriver à la station d’épuration de Bouyon. Delà, cette eau traitée repart en direction du sud par la canal de la gravière pour alimenter jusqu’à St Jeannet.

Une eau providentielle pour tout un territoire.

Situé derrière le pic du cap roux et le rastel d’Agay, les pics du perthus oriental et occidental culminant à 274 m offrent une vue imprenable sur la baie de St Raphaël. Le parcours passe par un petit étang où le lotus a élu domicile, traverse des forêts d’asphodèle, des gorges étroites comme le ravin du Perthus et pour finir le sommet du Perthus.

Le printemps est arrivé dans cette zone protégé de 140 km2 sur les 320km2 que compte le massif de L’Esterel. Ce massif vieux de 230 millions d’années à la géologie particulière avec des monolithes correspondant à d’ancienne cheminées éruptives; coloré par la ryolithe rouge témoin de 30 millions d’année de volcanisme.

Et puis après le déjeuner, la baignade dans une eau rare et providentielle, fraiche mais au combien agréable.

WE emotions aux Yourtes d’Oustamura, Vallée du Var

We d’exception à Entraunes au lieu dit Oustamura où Corinne nous accueille avec ses Yourtes et ses chèvres cachemire.Mais avant tout, c’est une randonnée magnifique qu’attend les participants pour progresser en direction des lacs de l’Estrop. Un vallon des plus sauvage reliant la vallée du Var à celle de la tinée par le col de Gialorgues.Une montée tout en douceur jusqu’à une magnifique cascade, des marmottes à foison dans une prairie avec de multiples petites collines. Puis le vallon s’élargit pour faire apparaitre les deux lacs de l’estrop dans leur écrin de verdure. Un véritable “billard” herbeux.Le déjeuner sera de courte durée en raison d’une part,  de nuages un peu menaçant et d’autre parte de la présence de milliers de petites chenilles noires à point jaune correspondant à des zygènes, un papillon aux ailes rosées avec des points rouge. Il y en avait partout !!La descente passera par Los Sagnos, une plaine désertique où un lac éphémère se forme à la fonte des glaces. Ce lac alimente en profondeur les rivières croisées 300 m plus bas. Un endroit unique dans le Mercantour qui vaut le détour.

Le Riou, eaux sulfureuses du Haut Var

Il est des mystères que pose la géologie de nos montagnes. La grotte du chat en fait partie. Cavité creusée il y a 250 millions d’années lorsque les eaux sulfureuses du Riou étaient au niveau de la grotte du chat. Désormais située à quelques centaines de mètre de haut, cette magnifique grotte renfermant plusieurs grandes salles est fermée au public.