Hameau de Barels, témoin d’une ancienne vie pastorale

C’est un petit groupe de 8 qui se présente à cette randonnée dans le haut Var. Une balade pleine de promesses pour découvrir le hameau de Barels inaccessible en voiture, et niché au fin fond de la barlatette.

Au départ de Bouchanières, une commune située au dessus de Guillaumes, non loin du château de la Reine Jeanne. Le parcours serpente le long de la forêt et d’un ancien canal. Situé sous la tête de Méric, le sentier traverser la barlatette.

Les récentes tempêtes ont raviné copieusement cette vallée, et bien que dans le parc l’aventure de traverser reste néanmoins compliquée. Mais cela ne freine pas le groupe qui continue jusqu’aux “lave de Barels”, puis ensuite jusqu’à Barels et son église.

Un formidable promontoire sur la vallée. Quelques baraquement témoin d’une ancienne vie pastorale. Malheureusement la chapelle richement colorée reste fermée. Une photo volée à travers le trou de la serrure.

Le retour se fera par un autre sentier dérobé à flan de montagne quasiment plat. Une bonne journée au soleil d’automne avec un super groupe !

Collet de Burente. Hameau de Roya

L’automne s’est bien installé dans nos montagne. Les mélèzes perdent peu à peu leurs aiguilles. Les feuillus ont déjà perdu toutes leurs feuilles sauf à basse altitude où les couleurs jaunes contrastes avec le vert des conifères.

Nous remontons le vallon du riou, torrent ponctué de nombreuses cascades avec une eau limpide. La pente s’adoucit en sortie de forêt, les granges d’autrefois sont disséminées un peu partout sur des bordures de crête où jadis les cultures en restanques animaient le paysage. Ici une bergerie en ruine, d’autre granges servant au fourrage. La présence de l’homme autrefois contraste avec l’absence de randonneurs sur ce lieu de montagne laissant découvrir la barre nord du Mounier au fur et à mesure de notre avancement.

Tête de Pibossan. Sommet de la Roudoule

Une belle boucle au départ de Léouvé, un petit hameau perdu au fin fond de la vallée de la Roudoule. Cette rivière témoin des mines de cuivre ouvertes en 1860  et pendant 25 ans a fait peupler les nombreux hameaux aux alentours. Une vie dure de labeur.
Après la montée au col de Roua, le sentier nous mène au collet de larmelle. Sur la ligne de crête c’est une vue magnifique sur les sommets enneigés de la vallée du Var. Les petits villages alentours se distinguent. Guillaume, Vieux sauze, Haute Mihubi…
Le sommet se résume à une crête dégarnie où se trouve une antenne de communication. Sentier facile dans le sous bois. Même si le sentier n’est pas tracé sur la carte, il reste néanmoins facile à trouver.
Lors de la rando, une battue est organisée. Malheureusement un jeune cerf n’a pas réussi à s’échapper.
Les points de vue sont magnifiques. La descente se fait en face sud en direction du hameau en ruine d’ Amarines. Seul quelques granges et une chapelle tiennent debout. Le sentier emprunte le GR pour nous faire revenir aux voitures.
Yohann Accompagnateur Terres d’émotions

Tête de Chamia – sources du Cians

Départ de Cougne, un petit hameau au nord de Beuil pour remonter le cians jusqu’à sa source. Ici le lit de la rivière est déjà bien élargi par les crues successives. Cela reste impressionnant car les sommets ne sont pas loin. Les pentes sont abruptes ce qui ajoute de la vitesse au ruissellement.
La montée est rapidement au soleil une fois traversé le cians de nombreuses fois. Les arbres commencent à montrer leurs couleurs d’automnes. Dans le ciel des vautours arrivent par dizaines.
Puis subitement nous les voyons plonger au sol au niveau de la rivière. C’est sur notre parcours, nous nous approchons. Les vautours étant farouches, ce n’est qu’arrivé à 50 m que tous les vautours décollent. Un ballet magnifique au milieu de la forêt. Après notre départ, les vautours patienterons au sol ou dans les arbres pour y retourner. Les vautours se faisaient le festin de la carcasse d’une brebis.

Cime du Chalancha -Granges de la Brasque

C’est au bout de la route des granges de la brasque que le départ de la randonnée à lieu. Et toujours cette impression du bout du monde pour monter en ce lieu militaire battit en 1889 pour défendre les frontière de la France contre l’Italie.

Le parcours emprunte le mythique GR5 par un sentier d’abord au milieu d’une piste puis rapidement en ligne de crête entre le partage des eaux de la Vésubie et de la Tinée.

La tête de Siruol, la table d’orientation du Mercantour

La montée aux granges de la brasque se fait par une route sinueuse. C’est déjà une expédition d’arriver jusque là. La route n’a pas trop souffert de la tempête Alex, quelques passages en terre.

Montée tranquille au col du fort et une petite pause méritée avec les sommets qui se détachent au loin. Malheureusement des bancs de brouillard persistent en ce début de matinée. La vue reste saisissante avec des parfums d’automne.

Les lacs frémamortes -reliques de l’âge glaciaire

Le ciel est partiellement ensoleillé ce dimanche, la température remonte doucement en milieu de matinée. Au départ du col de Salèse, la montée au lac frémamorte nous prendra 2h. Les vaches de Salèse nous accueillent, de nombreuses myrtilles sur les côtés du chemin. Nous abordons les lacs par le haut, puis redescendons via les quelques petites mares résiduelles.