Vallon de demandols -Tinée

Le vallon de Demandols est un vallon bien caché derrière St Etienne de Tinée. Au début une route puis une piste. Il faut bien connaitre car la piste s’arrête subitement à cause d’éboulements dus à la tempête Aline.

Donc finalement on part 2.5 km plus bas. Mais que cela ne tienne, malgré les -7 °C au départ, le soleil nous réchauffe un peu. Mais ce n’est pas sans compter le nombre d’espèces vus pendant cette journée.

C’est d’abord un couple de Gypaète barbu aperçu au loin puis de près, ensuite deux énormes cerfs (   de 1600 m d’altitude !!) des biches, puis des bouquetins, et enfin un renard. Ajouter à cela des traces de cerfs dans la neige, de renard, de lièvre et d’écureuil…

Une randonnée le long du vallon de Demandols face au plus hauts sommets du Mercantour, la cime de pal saupoudrée de neige. Le sentier serpente le long du vallon, enneigé il offre des couleurs magnifiques.

Quelques torrents glacés sont à traverser, mais c’est en arrivant sur la cabane de Demandols que nous sommes malheureusement bloqué par un torrent en cascade gelé. Impossible de passer sans les crampons. L’eau est complètement gelée. Donc demi tour pour déjeuner au soleil. La montagne manque cruellement de neige. Espérons que la semaine soit neigeuse pour commencer à sortir les raquettes !!

Hameau de Barels, témoin d’une ancienne vie pastorale

C’est un petit groupe de 8 qui se présente à cette randonnée dans le haut Var. Une balade pleine de promesses pour découvrir le hameau de Barels inaccessible en voiture, et niché au fin fond de la barlatette.

Au départ de Bouchanières, une commune située au dessus de Guillaumes, non loin du château de la Reine Jeanne. Le parcours serpente le long de la forêt et d’un ancien canal. Situé sous la tête de Méric, le sentier traverser la barlatette.

Les récentes tempêtes ont raviné copieusement cette vallée, et bien que dans le parc l’aventure de traverser reste néanmoins compliquée. Mais cela ne freine pas le groupe qui continue jusqu’aux “lave de Barels”, puis ensuite jusqu’à Barels et son église.

Un formidable promontoire sur la vallée. Quelques baraquement témoin d’une ancienne vie pastorale. Malheureusement la chapelle richement colorée reste fermée. Une photo volée à travers le trou de la serrure.

Le retour se fera par un autre sentier dérobé à flan de montagne quasiment plat. Une bonne journée au soleil d’automne avec un super groupe !

Collet de Burente. Hameau de Roya

L’automne s’est bien installé dans nos montagne. Les mélèzes perdent peu à peu leurs aiguilles. Les feuillus ont déjà perdu toutes leurs feuilles sauf à basse altitude où les couleurs jaunes contrastes avec le vert des conifères.

Nous remontons le vallon du riou, torrent ponctué de nombreuses cascades avec une eau limpide. La pente s’adoucit en sortie de forêt, les granges d’autrefois sont disséminées un peu partout sur des bordures de crête où jadis les cultures en restanques animaient le paysage. Ici une bergerie en ruine, d’autre granges servant au fourrage. La présence de l’homme autrefois contraste avec l’absence de randonneurs sur ce lieu de montagne laissant découvrir la barre nord du Mounier au fur et à mesure de notre avancement.

Tête de Pibossan. Sommet de la Roudoule

Une belle boucle au départ de Léouvé, un petit hameau perdu au fin fond de la vallée de la Roudoule. Cette rivière témoin des mines de cuivre ouvertes en 1860  et pendant 25 ans a fait peupler les nombreux hameaux aux alentours. Une vie dure de labeur.
Après la montée au col de Roua, le sentier nous mène au collet de larmelle. Sur la ligne de crête c’est une vue magnifique sur les sommets enneigés de la vallée du Var. Les petits villages alentours se distinguent. Guillaume, Vieux sauze, Haute Mihubi…
Le sommet se résume à une crête dégarnie où se trouve une antenne de communication. Sentier facile dans le sous bois. Même si le sentier n’est pas tracé sur la carte, il reste néanmoins facile à trouver.
Lors de la rando, une battue est organisée. Malheureusement un jeune cerf n’a pas réussi à s’échapper.
Les points de vue sont magnifiques. La descente se fait en face sud en direction du hameau en ruine d’ Amarines. Seul quelques granges et une chapelle tiennent debout. Le sentier emprunte le GR pour nous faire revenir aux voitures.
Yohann Accompagnateur Terres d’émotions

Tête de Chamia – sources du Cians

Départ de Cougne, un petit hameau au nord de Beuil pour remonter le cians jusqu’à sa source. Ici le lit de la rivière est déjà bien élargi par les crues successives. Cela reste impressionnant car les sommets ne sont pas loin. Les pentes sont abruptes ce qui ajoute de la vitesse au ruissellement.
La montée est rapidement au soleil une fois traversé le cians de nombreuses fois. Les arbres commencent à montrer leurs couleurs d’automnes. Dans le ciel des vautours arrivent par dizaines.
Puis subitement nous les voyons plonger au sol au niveau de la rivière. C’est sur notre parcours, nous nous approchons. Les vautours étant farouches, ce n’est qu’arrivé à 50 m que tous les vautours décollent. Un ballet magnifique au milieu de la forêt. Après notre départ, les vautours patienterons au sol ou dans les arbres pour y retourner. Les vautours se faisaient le festin de la carcasse d’une brebis.

Cime du Chalancha -Granges de la Brasque

C’est au bout de la route des granges de la brasque que le départ de la randonnée à lieu. Et toujours cette impression du bout du monde pour monter en ce lieu militaire battit en 1889 pour défendre les frontière de la France contre l’Italie.

Le parcours emprunte le mythique GR5 par un sentier d’abord au milieu d’une piste puis rapidement en ligne de crête entre le partage des eaux de la Vésubie et de la Tinée.

Les premières neiges du plateau de Beuil. La tête de Garnier

Première randonnée Raquettes de la saison qui nous emmène sur le plateau de Beuil. Au menu la tête de Garnier qui domine la vallée du Cians et offre une vue sur le haut bvar/Haut Verdon et la vallée de la Tinée.

Une pluie vendredi dernier est venue s’ajouter à la neige tombée en quantité la semaine dernière. C’est donc dans une gène parsemée de strie consécutif à la pluie et au réchauffement des températures que nous évoluons. De plus la couche de surface ayant gelée, la neige est légèrement crouté et ne porte pas suffisamment. Mais au delà de cette aspect, c’est par un parcours nouveau que nous montons à la tête de Garnier.

Les mélèzes dorés de la tête de Méric

Péone est situé sur un affluent du Var, le Tuébi. Un village dans le comté de Nice jusqu’en 1860. La tête de Méric domine cette vallée du Var côté anciennement Sardes. C’est en montant au plus haut vers de petites routes que l’on commence la randonnée.

Un magnifique chemin d’abord dans les pain avant de se retrouver sur une ligne de crête dans les mélèzes. Ici c’est toujours l’automne, Les épine dorées sont encore dans les arbres ce qui confère à la forêt des couleurs éclatantes.

Le Mont Archas, Sentinelle du boréon au milieu des mélèzes

C’est toujours un bonheur de pouvoir monter au col de Salèse en voiture. Autorisation délivrée par le parc aux accompagnateurs en montagne  🙂

Le temps est mitigé ce matin, quelques résidus de neige sur le sentier. Une neige qui peine à fondre et qui est par endroit verglacée. Nous montons tranquillement au col de la valette, quelques chamois gambadent dans les pierriers. Au col le vent se lève sur les lignes de crête. Un vent froid. La température descend à partir de la mi journée.

C’est donc bien exposé au vent que nous montons au mont archas. Les gants sont de rigueur ! Le soleil reste caché par les nuages, mais le ciel se dégage peu à peu.

Couleurs d’automne au canal de Braux et Châtaignes

Les forêts changent de couleurs, les feuillus revêtent leur parure dorée et au soleil, cela donne des couleurs éclatantes.

Nous commençons la randonnée par ramasser des châtaignes avant d’atteindre le canal de Braux. Ce canal construit en 1859 toujours en activité sert à irriguer une centaine d’hectares de terres à l’entrée du village de Braux. Le canal serpente dans la forêt de châtaigniers, de hêtres et de pins pour aller chercher l’eau du coulomp. Ce canal fait environ 7kms. Nous n’en ferons que 3.5 kms.

Puis nous partons en direction ce Chabrière, un petit hameau médiéval en reconstruction. Une légère remontée pour atteindre une ruine et d’anciennes restanques, témoins de l’activité agropastorales d’autrefois.

Ici les nouvelles céréales au début XX siècle ont supplanté le commerce des châtaignes dont l’activité a commencé au XVI siècle.

Au moment du déjeuner dans une petite clairière, nous établissons un feu (sur trépied pour ne pas laisser de trace de brûlé au sol) et nous faisons cuire nos châtaignes à l’aide d’une poêle à châtaignes.

Nous continuons à marcher dans une forêt de hêtres et de chataigniers au couleurs jaunes jusqu’à la pierre qui tremble. Magnifique bloc de gré posé sur un socle beaucoup plus petit. Une curiosité géologique impressionnante.