Val Pelens, Cabane de Voya -Haut Var

25°C sépare la randonnée d’aujourd’hui de celle de la semaine dernière et 70 cm de neige tombée en un WE. Cette nature est complètement folle ! Partir dans le haut var c’est s’assurer de ne rencontrer aucun skieur, ou autre Monchu en vacances. Alors c’est parti pour découvrir ce fabuleux paysage plâtré d’une neige déjà bien tassée. Malgré le vent et le fait de faire la trace, les plaisirs sont intactes dans la découverte de la nature avec les traces d’animaux, chamois, sangliers, lièvres,  cerfs, et bien d’autres. Le déjeuner est pris à l’abri du vent à la cabane de Voya. Et il fallait bien arriver jusque là tant le vent était fort. A l’abri du vent, et au soleil, le déjeuner loin de tout et seul au monde est une pure merveille. Vivement qu’il y en ai d’autres.
Retour avec une petite variante en passant directement dans la forêt en faisant la trace au milieu des mélèzes pour ressortir derrière une croupe et redescendre directement sur Val Pelens. Ne manquez pas la prochaine et inscrivez vous à la newsletter !
Merci à tous pour cette journée excellente

Nouvel an 2024 -Estenc refuge de la Cantonnière

L’année 2023 se termine avec plus de 25  randonnées à la journée et des séjours. Terres d’émotions vous aura amené dans différents départements, en Italie, dans toutes les vallée du Parc du Mercantour et vous vous aura fait découvrir des endroits insoupçonnés. Des randonnées au sommet mais aussi dans des lacs, et des rivières avec autant de baignades pour certaines très courageuses. Merci à tous pour cette année passée en votre compagnie. Le nouveau livre de 2024 s’est déjà ouvert, pour écrire ce nouvel an à la cantonnière. Vous avez été encore très nombreux à vouloir participer, je vous en remercie. Les 16 premiers inscrits ont validé leur billet pour ce WE mémorable.
Randonnée sous la neige le premier jour avec au moment du déjeuner, une petite halte vin chaud au milieu de nul part, dans la forêt pendant une chute de neige magnifique. Retour au gite vers 15h pour se préparer pour la soirée. Mais avant, en fin d’après midi détente avec de nombreux jeux pour bien mettre dans l’ambiance. Puis vers 18h, l’apéro est servi par Philippe dehors avec un feu de joie pour se réchauffer. Puis un petit quizz sur la montagne, histoire de tester ses connaissance sur la vallée du Var et quelques vidéos époustouflante de randonnée de terre d’émotions vu des airs.
Puis repas de réveillon préparé par l’équipe d’Anne-Marie, entrée, plat dessert et amuses gueule. Soirée dansante jusqu’à plus de 3 h du matin dans une bonne ambiance festive !
Donc pas facile de repartir le lendemain pour une petite virée dans la blanche. Après le petit déjeuner, départ vers 10h pour un petit tour dans le vallon de sanguinère au milieu des traces d’animaux (loup, lièvre, hermine et autres rongeurs).
Au moment du déjeuner, atelier DVA pour parfaire sa techniques pour rechercher des victimes d’avalanche, ça sert toujours et c’est un bon atelier pédagogique. Le soleil se cache rapidement malheureusement en milieu d’après midi. Le séjour touche à sa fin. De nombreuses randonnées nous attendent pour 2024.
Alors rendez-vous l’année prochaine, réservez vous aussi votre réveillon, les places seront comptées !
Merci à tous pour cet excellent Nouvel AN
Yohann Accompagnateur Terres d’émotions

Hameau de Barels, témoin d’une ancienne vie pastorale

C’est un petit groupe de 8 qui se présente à cette randonnée dans le haut Var. Une balade pleine de promesses pour découvrir le hameau de Barels inaccessible en voiture, et niché au fin fond de la barlatette.

Au départ de Bouchanières, une commune située au dessus de Guillaumes, non loin du château de la Reine Jeanne. Le parcours serpente le long de la forêt et d’un ancien canal. Situé sous la tête de Méric, le sentier traverser la barlatette.

Les récentes tempêtes ont raviné copieusement cette vallée, et bien que dans le parc l’aventure de traverser reste néanmoins compliquée. Mais cela ne freine pas le groupe qui continue jusqu’aux “lave de Barels”, puis ensuite jusqu’à Barels et son église.

Un formidable promontoire sur la vallée. Quelques baraquement témoin d’une ancienne vie pastorale. Malheureusement la chapelle richement colorée reste fermée. Une photo volée à travers le trou de la serrure.

Le retour se fera par un autre sentier dérobé à flan de montagne quasiment plat. Une bonne journée au soleil d’automne avec un super groupe !

Tête de Pibossan. Sommet de la Roudoule

Une belle boucle au départ de Léouvé, un petit hameau perdu au fin fond de la vallée de la Roudoule. Cette rivière témoin des mines de cuivre ouvertes en 1860  et pendant 25 ans a fait peupler les nombreux hameaux aux alentours. Une vie dure de labeur.
Après la montée au col de Roua, le sentier nous mène au collet de larmelle. Sur la ligne de crête c’est une vue magnifique sur les sommets enneigés de la vallée du Var. Les petits villages alentours se distinguent. Guillaume, Vieux sauze, Haute Mihubi…
Le sommet se résume à une crête dégarnie où se trouve une antenne de communication. Sentier facile dans le sous bois. Même si le sentier n’est pas tracé sur la carte, il reste néanmoins facile à trouver.
Lors de la rando, une battue est organisée. Malheureusement un jeune cerf n’a pas réussi à s’échapper.
Les points de vue sont magnifiques. La descente se fait en face sud en direction du hameau en ruine d’ Amarines. Seul quelques granges et une chapelle tiennent debout. Le sentier emprunte le GR pour nous faire revenir aux voitures.
Yohann Accompagnateur Terres d’émotions

Cime du Chalancha -Granges de la Brasque

C’est au bout de la route des granges de la brasque que le départ de la randonnée à lieu. Et toujours cette impression du bout du monde pour monter en ce lieu militaire battit en 1889 pour défendre les frontière de la France contre l’Italie.

Le parcours emprunte le mythique GR5 par un sentier d’abord au milieu d’une piste puis rapidement en ligne de crête entre le partage des eaux de la Vésubie et de la Tinée.

Le Sommet du countent et sa forêt de hêtres

près 1h45 de route nous voilà enfin au colle Melosa, et déjà beaucoup de voiture ! Comme quoi il faut s’attendre à voir du monde. Au final juste un groupe d’italien que nous avons suivi puis croisé, puis dépassé, puis perdu et retrouvé tant nos parcours ont été différents, même si nous sommes arrivés en même temps au sommet !

Le parcours débute par un sentier en parallèle du sentier indiqué et déjà une petite mise en jambe avec des mains courantes. Le sentier taillé dans la roche, puis le pas de l’incise et c’est une grosse partie déjà de faite. Reste le plus dur, la montée au sommet.

Et ce n’est pas une mince affaire, il faut mettre un peu les mains avant d’arriver au sommet. La vue est extraordinaire ! de la mer à la montagne, toute la vallée de la Nervia. On distingue la roya au loin, les sommets enneigés du Marguareis, de la vallée des Merveilles, et aussi plus près de nous le sommet de Marta.

La descente se fera par la voie Alpine (la voie choisie par les italiens pour monter). Cette descente demande d’être très concentré, le chemin est équipé de mains courantes.

Le retour se fera par le contournement du mont Peïrevielle et une petite sieste à un petit col qui donne sur le colle melosa. Le soleil fait place au brouillard, mais globalement le temps a été très correct.

Une belle randonnée sur la crête frontalière où l’on change de pays à de nombreuses reprises.

Partis au départ du vallon de Bouyon, nous atteignons rapidement le canal de vegay. Construit en 1954, ce canal long de 21 kms prend vie à la cascade de vegay, traverse la montagne dans de multiples tunnels pour arriver à la station d’épuration de Bouyon. Delà, cette eau traitée repart en direction du sud par la canal de la gravière pour alimenter jusqu’à St Jeannet.

Une eau providentielle pour tout un territoire.

Situé derrière le pic du cap roux et le rastel d’Agay, les pics du perthus oriental et occidental culminant à 274 m offrent une vue imprenable sur la baie de St Raphaël. Le parcours passe par un petit étang où le lotus a élu domicile, traverse des forêts d’asphodèle, des gorges étroites comme le ravin du Perthus et pour finir le sommet du Perthus.

Le printemps est arrivé dans cette zone protégé de 140 km2 sur les 320km2 que compte le massif de L’Esterel. Ce massif vieux de 230 millions d’années à la géologie particulière avec des monolithes correspondant à d’ancienne cheminées éruptives; coloré par la ryolithe rouge témoin de 30 millions d’année de volcanisme.

Et puis après le déjeuner, la baignade dans une eau rare et providentielle, fraiche mais au combien agréable.

WE reveillon 2022 -refuge de la cantonnière -Estenc

Chose promise, chose due. Un WE de fête inoubliable pour cette nouvelle année  au refuge de la Cantonnière à Estenc. Tout d’abord après une remontée de la vallée du var de l’embouchure jusqu’à la source et quelques degrés en moins sur le thermomètre, nous chaussons les raquettes pour remonter ce cours d’eau du vallon de sanguinières qui fut au temps jadis italien, laissant ainsi les sources du var française bien en contre bas.

La neige est présente en abondance bien que réchauffée la semaine passée par de la pluie. Néanmoins c’est 60 cm qui se présentent à 2000 m d’altitude. Pendant le déjeuner, petit échauffement de recherche DVA pour s’entrainer à être efficace en cas d’avalanche. Le principe de recherche est facile, mais en pratique ce la devient moins évident. Un jeu initiatique qui nous met dans l’ambiance.

Retour au gite vers 16h, pour se préparer pour un apéro magistral que Philippe nous sert en musique devant un feu de joie. Après un petit quizz terres d’émotions sur la montagne pour les 45 personnes et c’est l’heure du festin montagnard préparé par Anne-marie.

Une bonne ambiance autour de la table qui continuera jusqu’à 2h du matin sur le “dance floor” du refuge au son de musiques transgenérationnelles et où Chantal Goya s’est invitée. Une super ambiance à minuit pétante et le passage en 2023. La soirée continura pour certains jusqu’à 4h00 du mat’.

Les mélèzes dorés de la tête de Méric

Péone est situé sur un affluent du Var, le Tuébi. Un village dans le comté de Nice jusqu’en 1860. La tête de Méric domine cette vallée du Var côté anciennement Sardes. C’est en montant au plus haut vers de petites routes que l’on commence la randonnée.

Un magnifique chemin d’abord dans les pain avant de se retrouver sur une ligne de crête dans les mélèzes. Ici c’est toujours l’automne, Les épine dorées sont encore dans les arbres ce qui confère à la forêt des couleurs éclatantes.