Lac de la Fous, Refuge de Nice-La gordolasque

Pas beaucoup de monde sur le parking “hiver” ce matin. La neige bloque la route nous montons au pont du countet à pied. Les nuages bloquent l’arrivée du soleil, la neige est peu présente dans le vallon, mais suffit à mettre les raquettes au pont du countet. Au moins cela évite de glisser sur la glace.
Montée tranquille au mur des Italiens, le soleil se décide enfin à sortir. La neige est poudreuse et nécessite les raquettes sinon ça enfonce ! Puis arrivée au lac majestueux. Il n’est pas pris par la glace, donc, il faut le contourner pour aller au refuge.
Une partie du groupe décide de rester au barrage tandis que l’autre partie va au refuge. Pas facile de traverser le torrent qui descend du lac long supérieur. Heureusement une vieille coulée de neige nous aide à passer.
Arrivée au refuge au grand soleil, la vue est magnifique. Et bizarrement personne ce dimanche sur site. Comme si la montagne avait été réservée par Terres d’émotions.
Une belle journée au soleil et toujours un splendide panorama

Nouvel an 2024 -Estenc refuge de la Cantonnière

L’année 2023 se termine avec plus de 25  randonnées à la journée et des séjours. Terres d’émotions vous aura amené dans différents départements, en Italie, dans toutes les vallée du Parc du Mercantour et vous vous aura fait découvrir des endroits insoupçonnés. Des randonnées au sommet mais aussi dans des lacs, et des rivières avec autant de baignades pour certaines très courageuses. Merci à tous pour cette année passée en votre compagnie. Le nouveau livre de 2024 s’est déjà ouvert, pour écrire ce nouvel an à la cantonnière. Vous avez été encore très nombreux à vouloir participer, je vous en remercie. Les 16 premiers inscrits ont validé leur billet pour ce WE mémorable.
Randonnée sous la neige le premier jour avec au moment du déjeuner, une petite halte vin chaud au milieu de nul part, dans la forêt pendant une chute de neige magnifique. Retour au gite vers 15h pour se préparer pour la soirée. Mais avant, en fin d’après midi détente avec de nombreux jeux pour bien mettre dans l’ambiance. Puis vers 18h, l’apéro est servi par Philippe dehors avec un feu de joie pour se réchauffer. Puis un petit quizz sur la montagne, histoire de tester ses connaissance sur la vallée du Var et quelques vidéos époustouflante de randonnée de terre d’émotions vu des airs.
Puis repas de réveillon préparé par l’équipe d’Anne-Marie, entrée, plat dessert et amuses gueule. Soirée dansante jusqu’à plus de 3 h du matin dans une bonne ambiance festive !
Donc pas facile de repartir le lendemain pour une petite virée dans la blanche. Après le petit déjeuner, départ vers 10h pour un petit tour dans le vallon de sanguinère au milieu des traces d’animaux (loup, lièvre, hermine et autres rongeurs).
Au moment du déjeuner, atelier DVA pour parfaire sa techniques pour rechercher des victimes d’avalanche, ça sert toujours et c’est un bon atelier pédagogique. Le soleil se cache rapidement malheureusement en milieu d’après midi. Le séjour touche à sa fin. De nombreuses randonnées nous attendent pour 2024.
Alors rendez-vous l’année prochaine, réservez vous aussi votre réveillon, les places seront comptées !
Merci à tous pour cet excellent Nouvel AN
Yohann Accompagnateur Terres d’émotions

Valberg- Bois Tailler

Les récentes chutes de neige sont propices à cette nouvelle sortie d’hiver en raquettes. La station de ski de Valberg n’ouvre ses portes que la semaine d’après. La station est vide de skieurs et aussi vide de randonneurs !

On voit bien que la neige tombée en abondance à subi également de la pluie. Une petite couche de regel est donc présente. On fait donc la trace pour aller vers le bois tailler. En face nord la neige est agréable tandis que en face sud, elle commence à se transformer.

Le parcours est dans la forêt de mélèzes dans l’ombre et la lumière. On sort du bois pour se diriger vers une bergerie puis vers un petit sommet qui domine la vallée du Cians. Le ciel est magnifique, le paysage également. On déjeune à la bergerie en installant la table au soleil. Magnifique temps de pause. et toujours personne aux alentours.

Vallon de demandols -Tinée

Le vallon de Demandols est un vallon bien caché derrière St Etienne de Tinée. Au début une route puis une piste. Il faut bien connaitre car la piste s’arrête subitement à cause d’éboulements dus à la tempête Aline.

Donc finalement on part 2.5 km plus bas. Mais que cela ne tienne, malgré les -7 °C au départ, le soleil nous réchauffe un peu. Mais ce n’est pas sans compter le nombre d’espèces vus pendant cette journée.

C’est d’abord un couple de Gypaète barbu aperçu au loin puis de près, ensuite deux énormes cerfs (   de 1600 m d’altitude !!) des biches, puis des bouquetins, et enfin un renard. Ajouter à cela des traces de cerfs dans la neige, de renard, de lièvre et d’écureuil…

Une randonnée le long du vallon de Demandols face au plus hauts sommets du Mercantour, la cime de pal saupoudrée de neige. Le sentier serpente le long du vallon, enneigé il offre des couleurs magnifiques.

Quelques torrents glacés sont à traverser, mais c’est en arrivant sur la cabane de Demandols que nous sommes malheureusement bloqué par un torrent en cascade gelé. Impossible de passer sans les crampons. L’eau est complètement gelée. Donc demi tour pour déjeuner au soleil. La montagne manque cruellement de neige. Espérons que la semaine soit neigeuse pour commencer à sortir les raquettes !!

Collet de Burente. Hameau de Roya

L’automne s’est bien installé dans nos montagne. Les mélèzes perdent peu à peu leurs aiguilles. Les feuillus ont déjà perdu toutes leurs feuilles sauf à basse altitude où les couleurs jaunes contrastes avec le vert des conifères.

Nous remontons le vallon du riou, torrent ponctué de nombreuses cascades avec une eau limpide. La pente s’adoucit en sortie de forêt, les granges d’autrefois sont disséminées un peu partout sur des bordures de crête où jadis les cultures en restanques animaient le paysage. Ici une bergerie en ruine, d’autre granges servant au fourrage. La présence de l’homme autrefois contraste avec l’absence de randonneurs sur ce lieu de montagne laissant découvrir la barre nord du Mounier au fur et à mesure de notre avancement.

Le Mimosas du Tanneron – splendeur florale

C’est au plein cœur de l’hiver que les mimosas fleurissent un peu partout dans le départements. Mais c’est dans le massif du Tanneron qui sont les plus nombreux.

Quoi de mieux que des les admirer lors d’un petit parcours de 13 kms et 480 m de D+. Un parcours bucolique facile le long d’une rivière et de divers sentiers tantôt dans des vallées ou en lignes de crêtes où les mimosas sont partout à des degrés diverses de floraison.

Loin de l’agitation du flot de touristes nous profitons en quasi exclusivité des chemins de traverses qui nous offrent cette couleur jaune abondante de part et d’autres du sentier.

Introduit au XVIII siècle, cet arbre d’origine australienne s’exporte à travers le monde. Quelques variétés sont présentes dans le massif associées à l’eucalyptus de Gunn avec ses feuilles rondes. Le mimosas à de multiples propriétés médicinales. Il peut aussi servir à des préparations culinaires, et dans la construction de l’habitat. Le déjeuner est pris au soleil avec une superbe vue sur la plaine de Fayence et Caillan. Bref, une randonnée plaisante dans une bonne ambiance de partage

La neige fait cruellement défaut (surtout en face sud). Le parcours pour aller au lac des Grenouilles se fera dans le vallon de fontanalbe, là où la neige est encore bien présente.

Un  paysage grandiose et une neige de qualité au dessus de 1900 m. La neige reste pas trop transformée. Quelques chamois s’amusent sur les pentes, de nombreuses traces d’écureuil au sol, mais aussi des traces de renard et de lièvre Variable. Le soleil est généreux, et très peu de vent.

Nous arrivons au lac des grenouille en le surplombant  par le côté ouest. Le lac enneigé est suffisamment solide pour que nous le traversions. Déjeuner au soleil sur un rocher. On aurait pu y rester des heures  !

Retour par la piste pour compléter ce parcours par une boucle. La fin de la randonnée se conclura par un verre de l’amitié (ou plutôt une tarte maison et un chocolat au gite Marie Madeleine.

Au départ du boréon, la neige est présente miraculeusement après une vallée bien tristounette en neige. La vallée meurtie par la tempête Alex de 2020 et le sentier de départ dans les bois s’est effacé pour faire place à une vallée élargie de cailloux.

Au bout de 40 min nous atteignons le restaurant l’Alpage auquel nous reviendrons déjeuner le midi. La curiosité nous pousse à marcher dans une neige très peu transformée mais qui par moment fait défaut. Le pont de peirastreche arrive à nos pieds, le vent est froid, nous redescendons se mettre au chaud au restaurant.

Il commence à neigeoter timidement, sentiment de réconfort qui cette fois-ci tombera à pique versus la semaine dernière où le soleil généreux et les températures douces nous invitait à manger dehors.
Aujourd’hui, le départ sera donné à Roya, hameau pastoral de la Tinée situé en altitude au bout d’une route partiellement enneigée. Au début le sentier est une piste qui descend dans la forêt pour traverser la rivière via une passerelle.
Montée progressive pour déboucher sur des grandes étendues enneigées. La trace monte vers le col de crous, mais nous décidons de faire nos propres traces en allant vers la montagne de l’Alp.
Une belle poudreuse nous accueille, le temps est magnifique. Le déjeuner sera pris en face du col de Crous et face au Mounier. Une galette est sortie du sac accompagné d’une bouteille. Un bon moment convivial qui profite à tous. La descente se fera “hors sentier” dans les divers pentes pour redescendre dans la vallée, des belles sensations de glisse au milieu des mélèzes loin du chemin initial. De bonne sensations de liberté. Retour à la passerelle de ce matin pour une petit parcours le long de la rivière.
Une belle randonnée toujours dans une super ambiance
Yohann Accompagnateur Terres d’émotions

Lac des Grenouilles -Merveilles de Casterino

Terres d’émotions est de retour dans la vallée de la Roya après deux ans d’absence. Les stigmates de la tempête Alex sont toujours présents. La route est toujours en construction, mais c’est appréciable de pouvoir revenir à Casterino.

La neige fait cruellement défaut (surtout en face sud). Le parcours pour aller au lac des Grenouilles se fera dans le vallon de fontanalbe, là où la neige est encore bien présente.

Un  paysage grandiose et une neige de qualité au dessus de 1900 m. La neige reste pas trop transformée. Quelques chamois s’amusent sur les pentes, de nombreuses traces d’écureuil au sol, mais aussi des traces de renard et de lièvre Variable. Le soleil est généreux, et très peu de vent.

Nous arrivons au lac des grenouille en le surplombant  par le côté ouest. Le lac enneigé est suffisamment solide pour que nous le traversions. Déjeuner au soleil sur un rocher. On aurait pu y rester des heures  !

Retour par la piste pour compléter ce parcours par une boucle. La fin de la randonnée se conclura par un verre de l’amitié (ou plutôt une tarte maison et un chocolat au gite Marie Madeleine.

Au départ du boréon, la neige est présente miraculeusement après une vallée bien tristounette en neige. La vallée meurtie par la tempête Alex de 2020 et le sentier de départ dans les bois s’est effacé pour faire place à une vallée élargie de cailloux.

Au bout de 40 min nous atteignons le restaurant l’Alpage auquel nous reviendrons déjeuner le midi. La curiosité nous pousse à marcher dans une neige très peu transformée mais qui par moment fait défaut. Le pont de peirastreche arrive à nos pieds, le vent est froid, nous redescendons se mettre au chaud au restaurant.

Il commence à neigeoter timidement, sentiment de réconfort qui cette fois-ci tombera à pique versus la semaine dernière où le soleil généreux et les températures douces nous invitait à manger dehors.
Aujourd’hui, le départ sera donné à Roya, hameau pastoral de la Tinée situé en altitude au bout d’une route partiellement enneigée. Au début le sentier est une piste qui descend dans la forêt pour traverser la rivière via une passerelle.
Montée progressive pour déboucher sur des grandes étendues enneigées. La trace monte vers le col de crous, mais nous décidons de faire nos propres traces en allant vers la montagne de l’Alp.
Une belle poudreuse nous accueille, le temps est magnifique. Le déjeuner sera pris en face du col de Crous et face au Mounier. Une galette est sortie du sac accompagné d’une bouteille. Un bon moment convivial qui profite à tous. La descente se fera “hors sentier” dans les divers pentes pour redescendre dans la vallée, des belles sensations de glisse au milieu des mélèzes loin du chemin initial. De bonne sensations de liberté. Retour à la passerelle de ce matin pour une petit parcours le long de la rivière.
Une belle randonnée toujours dans une super ambiance
Yohann Accompagnateur Terres d’émotions

Les sources de la Barlatte, Gorges de Saucha Negra

Le sentier commence en descente pour rejoindre le moulin de la barlatte. Moulin autrefois utilisé pour fabriquer la farine. Un système ingénieux de prise d’eau dans la barlatte amenait l’eau par un canal, puis descendait avec force dans un conduit pour faire tourner une meule.
Ce moulin a été restauré. Le sentier remonte pour rejoindre un autre canal beaucoup plus ancien qui prenait l’eau à la sortie des gorges. Ce canal a été détruit par des crues successives. Le déjeuner est pris sur les bords de rive de la rivière. Ainsi qu’une petite baignade improvisée dans les eaux tumultueuses et limoneuses de la rivière.
Les différents orages de presque  tous les jours dans la vallée du var arrachent la roches friable aux alentours Encore quelques montées et nous rejoignons la route qui nous mène à Chateaneuf d’Entraunes.
Une petite visite du village et cette randonnée se termine par un petit verre au bistrot de pays.

Le sentier se rétrécie, puis les parois se rapprochent et l’entrée du premier tunnel est là devant nous avec ses vieilles poutres en bois avec le canal couvert au milieu. Il faut se baisser un peu.

Puis quelques mètres plus loin le long canal de plus de 300 m, plus de 10 minutes de marche. A l’entrée du tunnel, les eaux du canal se jettent littéralement  dans le tunnel. Alors aidé de la frontale nous progressons dans cette petite rivière souterraine dont la faible hauteur d’eau mouillent quelque peu les chaussures.

Le déjeuner est pris à l’ombre face à St Etienne de Tinée. Le canal construit en 1949 continue sont parcours pour irriguer les restanque d’Ublan située sous le col d’annelle.

Une bien bonne journée à l’ombre des sous bois et sans effort !!

La crête de la Blanche, Panorama du Mercantour

Montée douce pour commencer à travers les mélèzes, sous un ciel lumineux, et sous la lune encore présente. La forêt fait place à la prairie d’alpage. Un troupeau de mouton fait sonner les cloches sous l’œil aviser des chiens de troupeau. Le berger est présent, la Cabane de l’Alpe veille à l’aube de la transhumance.