Une belle boucle au départ de Léouvé, un petit hameau perdu au fin fond de la vallée de la Roudoule. Cette rivière témoin des mines de cuivre ouvertes en 1860 et pendant 25 ans a fait peupler les nombreux hameaux aux alentours. Une vie dure de labeur.
Après la montée au col de Roua, le sentier nous mène au collet de larmelle. Sur la ligne de crête c’est une vue magnifique sur les sommets enneigés de la vallée du Var. Les petits villages alentours se distinguent. Guillaume, Vieux sauze, Haute Mihubi…
Le sommet se résume à une crête dégarnie où se trouve une antenne de communication. Sentier facile dans le sous bois. Même si le sentier n’est pas tracé sur la carte, il reste néanmoins facile à trouver.
Lors de la rando, une battue est organisée. Malheureusement un jeune cerf n’a pas réussi à s’échapper.
Les points de vue sont magnifiques. La descente se fait en face sud en direction du hameau en ruine d’ Amarines. Seul quelques granges et une chapelle tiennent debout. Le sentier emprunte le GR pour nous faire revenir aux voitures.
Yohann Accompagnateur Terres d’émotions
Étiquette : sommets
Tête de Chamia – sources du Cians
Départ de Cougne, un petit hameau au nord de Beuil pour remonter le cians jusqu’à sa source. Ici le lit de la rivière est déjà bien élargi par les crues successives. Cela reste impressionnant car les sommets ne sont pas loin. Les pentes sont abruptes ce qui ajoute de la vitesse au ruissellement.
La montée est rapidement au soleil une fois traversé le cians de nombreuses fois. Les arbres commencent à montrer leurs couleurs d’automnes. Dans le ciel des vautours arrivent par dizaines.
Puis subitement nous les voyons plonger au sol au niveau de la rivière. C’est sur notre parcours, nous nous approchons. Les vautours étant farouches, ce n’est qu’arrivé à 50 m que tous les vautours décollent. Un ballet magnifique au milieu de la forêt. Après notre départ, les vautours patienterons au sol ou dans les arbres pour y retourner. Les vautours se faisaient le festin de la carcasse d’une brebis.
Cime du Chalancha -Granges de la Brasque
C’est au bout de la route des granges de la brasque que le départ de la randonnée à lieu. Et toujours cette impression du bout du monde pour monter en ce lieu militaire battit en 1889 pour défendre les frontière de la France contre l’Italie.
Le parcours emprunte le mythique GR5 par un sentier d’abord au milieu d’une piste puis rapidement en ligne de crête entre le partage des eaux de la Vésubie et de la Tinée.
La tête de Siruol, la table d’orientation du Mercantour
La montée aux granges de la brasque se fait par une route sinueuse. C’est déjà une expédition d’arriver jusque là. La route n’a pas trop souffert de la tempête Alex, quelques passages en terre.
Montée tranquille au col du fort et une petite pause méritée avec les sommets qui se détachent au loin. Malheureusement des bancs de brouillard persistent en ce début de matinée. La vue reste saisissante avec des parfums d’automne.
Les lacs frémamortes -reliques de l’âge glaciaire
Le ciel est partiellement ensoleillé ce dimanche, la température remonte doucement en milieu de matinée. Au départ du col de Salèse, la montée au lac frémamorte nous prendra 2h. Les vaches de Salèse nous accueillent, de nombreuses myrtilles sur les côtés du chemin. Nous abordons les lacs par le haut, puis redescendons via les quelques petites mares résiduelles.