Cime de Chamoussillon aux couleurs d’automne

A peine la voiture garée et déjà beaucoup de châtaignes à ramasser. Les sacs sont déjà plain avant de partir. Nous commençons à longer le canal de braux (étonnamment à sec malgré les pluies). Une visite du petit hameau de Chabrières, témoin de l’ancienne vie pastorale qu’il y avait dans la vallée du Coulomp.

Lac de l’agnel, Au coeur de l’automne

L’automne 2024 fait son apparition dans le vallon de Casterino. Il fait beau, pas un souffle de vent. Après 750 m de D+ nous voilà au lac. en chemins quelques chamois et bouquetins.
Les mélèzes deviennent couleur or et offrent un dégradé de couleurs avec les feuillus et autres conifères. Le déjeuner sera pris au lac. Un lac artificiel rehaussé pour les besoin hydroélectrique, mais magnifique de par sa taille. Coincé à la frontière italienne dont le plus haut sommet du secteur est la pointe charnassière. Une baignade s’improvise avant manger. L’eau est froide mais la baignade possible. Quelques minutes dans l’eau pour valider la baignade dans le lac pour deux courageux. Dans la descente un grand corbeau  nous approche de près avant de remonter dans les airs. Les bouquetins nous observent de leur promontoire. Nous redescendons tranquillement après quelques pauses méritée

Trek Tour vallée des Merveilles 28-30 mai 2024

Le printemps s’installe dans les montagnes,  les derniers névés résistent et la flore des hautes altitudes pointe le bout de son nez.

Au départ du relais des merveilles, le pas du trem nous accueille avec un dernier névé en pente raide. Un léger contournement pour descendre dans la vallée et rejoindre le lac Fourcat pour une baignade dans une eau turquoise.

WE refuge de Gialorgues -entre Tinée et Var

WE exceptionnel aux refuge de Gialorgues, inédit et lié à une replanification audacieuse.

Et pourtant un imprévu vient ternir le programme dès le début du WE : un éboulement dans la vallée de la Tinée. Impossible de rejoindre St Dalmas le Selvage. Obligation de partir sur Estenc. Après avoir récupéré les clefs du refuge, la deuxième difficulté est de monter du bois pour espérer allumer le poêle pour pouvoir se réchauffer. C’est donc armer de 2-3 bûches par personne que nous entamons la montée.

Les crêtes du cheiron -Gréolières

Nouvelle randonnée raquettes de cette saison d’hiver 2024, qui touche à sa fin, le printemps pointant le bout de son nez la semaine prochaine. La neige tombée en abondance la semaine passée avec plus de 1m50 par endroit offre une expérience devenue rare dans les préalpes de Grasse. Une montée tranquille sur les pentes du cheiron dans une neige abondante mais commençant à montre des signes de « fatigue ». Une belle vue, une fois arrivés sur la ligne de crête sur la vallée du loup et au nord tous les massifs du Mercantour du haut Verdon à la haute Roya. Une belle vue de profil avec tous les sommets laissent entrevoir les nombreuses vallées. Déjeuner au sommet face à une vue imprenable. Une belle sortie dans les partie les plus à l’ouest de la station et restant très sauvages. Quelques vautours dans le ciel.Un groupe de qualité, un bon état d’esprit,de partage et de convivialité qui se termine par un verre de l’amitié au soleil !

Vallon de Valmasque – Casterino

Les dernières chutes de neige remontent à plus de 10 jours. Les températures sont assez clémentes et la neige a déjà disparu en face sud. Elle reste présente en face nord à partir de 1700 m, mais pour combien de temps ? Ce dimanche c’est l’occasion de continuer la raquettes en démarrant presque Raquettes au pied, en évitant les vallées dédiées au ski. Ici à Casterino, c’est plus tranquille, même si le chemin pour y aller est long.
Montée tranquille par le vallon de Valmasque. cela se corse arrivé dans les D+250 m avant le refuge. Mais la randonnée est longue alors on s’arrête à 13h sur un plateau non loin du refuge. Le paysage est magnifique et immaculé. Nous avons suivi une trace, mais c’est comme si nous la faisions, peu de monde étant passé dans la semaine. Nous avons fait un peu la trace pour choisir notre chemin. Un soleil généreux, une neige de qualité, un très bonne randonnée raquettes qu’il faut apprécier car la neige se fait rare de plus en plus

Ne manquez pas la prochaine et inscrivez vous à la newsletter !

Collet de Burente. Hameau de Roya

L’automne s’est bien installé dans nos montagne. Les mélèzes perdent peu à peu leurs aiguilles. Les feuillus ont déjà perdu toutes leurs feuilles sauf à basse altitude où les couleurs jaunes contrastes avec le vert des conifères.

Nous remontons le vallon du riou, torrent ponctué de nombreuses cascades avec une eau limpide. La pente s’adoucit en sortie de forêt, les granges d’autrefois sont disséminées un peu partout sur des bordures de crête où jadis les cultures en restanques animaient le paysage. Ici une bergerie en ruine, d’autre granges servant au fourrage. La présence de l’homme autrefois contraste avec l’absence de randonneurs sur ce lieu de montagne laissant découvrir la barre nord du Mounier au fur et à mesure de notre avancement.

Tête de Pibossan. Sommet de la Roudoule

Une belle boucle au départ de Léouvé, un petit hameau perdu au fin fond de la vallée de la Roudoule. Cette rivière témoin des mines de cuivre ouvertes en 1860  et pendant 25 ans a fait peupler les nombreux hameaux aux alentours. Une vie dure de labeur.
Après la montée au col de Roua, le sentier nous mène au collet de larmelle. Sur la ligne de crête c’est une vue magnifique sur les sommets enneigés de la vallée du Var. Les petits villages alentours se distinguent. Guillaume, Vieux sauze, Haute Mihubi…
Le sommet se résume à une crête dégarnie où se trouve une antenne de communication. Sentier facile dans le sous bois. Même si le sentier n’est pas tracé sur la carte, il reste néanmoins facile à trouver.
Lors de la rando, une battue est organisée. Malheureusement un jeune cerf n’a pas réussi à s’échapper.
Les points de vue sont magnifiques. La descente se fait en face sud en direction du hameau en ruine d’ Amarines. Seul quelques granges et une chapelle tiennent debout. Le sentier emprunte le GR pour nous faire revenir aux voitures.
Yohann Accompagnateur Terres d’émotions

WE Bivouac -Tour du Malinvern

Départ D’Isola 2000 pour ce tour du Malinvern et une petite montée à la baisse du druos en passant par les lacs de Terres rouge. Le soleil est bien présent et éclaire les montagnes encore enneigées. Les lacs Valscura s’illuminent de leur eaux turquoises.

Le pique nique est pris au lac, le paysage est magnifique. Une sieste s’impose avant la remontée au pas de Valscura qui nous emmènera au lac Malinvern. La montée est en zig zag , après déjeuner , la montée est rude et le  col est le bien venu.

Quelques névés en face nord nous obligent à la prudence, d’autant que la pente est raide. 350 m plus bas nous voici au lac Malinvern où nous installons le bivouac au bord du lac. Une baignade s’impose, même si l’eau est froide, mais ça nous fait du bien à tous en guise de décontraction des muscles.

3 tentes sont plantées ainsi qu’une bâche pour éviter la rosée du matin sur les duvets. Étant hors d’un parc national, nous ferons un petit feu histoire de se réchauffer un peu en fin de soirée. La nuit se passe, pas de vent, à une bonne température.

Le lendemain, levé 7 h pour préparer le pdj et tout replier pour aborder cette nouvelle journée. D’abord en descente jusqu’au refuge Malinvern, où un petit arrêt de 25 min sera fait pour bien se préparer psychologiquement pour une remontée de 600 m jusqu’au pas d’Orgials. D’autant que la montée se fait au soleil.

Arrivés au lac d’Orgials, une petite pause avec une vue magnifique. Beaucoup marmottes de part et d’autres du sentier, quelques bouquetins et des chamois. Le pas d’Orgials fatigue les organismes, le soleil tape, alors c’est en redescendant du pierrier et au bord d’une source miraculeuse que nous déjeunons et prenons notre temps pour aborder la fin du parcours avec une remontée au col e la lombarde et une descente vers Isola 2000.

Le parcours passe dans quelques pierriers, des montées subites et une arrivée aux voitures à 16h40. Une fin de parcours éprouvante, mais un paysage magnifique tout au long de ces deux jours.

Une bonne expérience pour l’ensemble des participants dans ce parcours à une altitude moyenne de 2000 m d’altitude pour 21 kms et 1717 m de dénivelées positives

Yohann Accompagnateur Terres d’émotions
C’est donc en descente que la randonnée commence pour aller à la vacherie de Mollières qui fait la jonction avec le sentier qui remonte au col du barn. Le soleil est omniprésent mais s’efface peu à peu en cette fin de matinée, non sans être trop menaçant. Mais tout de même les nuages nous obligeront à ne pas rester trop longtemps au lac par peur d’une averse.
Donc dans la montée au lac du Barn, les fleurs sont nombreuses, les myrtilles sont en fin de floraison et les fruits ne sont qu’au début. A noter que le myrtillier se promet à une bonne récolte.
L’eau est omniprésente, les cours d’eau sont chargés du fait des nombreux orages et des névés restant en ce début de printemps. Les marmottes se font entendre.
Puis nous arrivons au lac, majestueux, bien caché au pied des montagnes à quelques mètres du sentier. Invisible derrière une forêt de mélèzes, le lac est au sommet de sa côte maximale. L’eau est claire et un peut fraiche à la baignade !
Au retour, nous découvrirons la grassette, une des plantes carnivores du Mercantour, où elle piège les insectes grâce à des glandes odorantes et gluantes.
Le retour se terminera par un verre bien mérité à st Martin Vésubie.
Une randonnée très sympathique sans grande difficulté, facile et accessible et printanière